« K.O. zéro » est l’aboutissement de sept années de retrouvailles entre quatre artistes Yan Allegret, Nicolas Barillot, Laurence de la Fuente et Gilles Ruard, autour du texte « K.O. ».

À partir d’une mise en situation simple et concrète, les spectateurs sont plongés dans une série de glissements perceptifs, une mise en doute du réel, un encerclement doux, un flottement des identités. Les sons, la voix, les présences nous enveloppent dans une narration qui oscille entre zones fictionnelles et réalité de l’ici et maintenant.

Durée : 50 minutes. Gratuit

Ce livre regroupe sept textes de Gilles Ruard et sert de support à la conférence théâtralisée « sauver le monde ». Il sera disponible à l’issue des représentations des spectacles qui auront lieu à l’espace François Mitterrand. Il est également en vente au Paradis (galerie verbale) ou sur commande au 05 53 35 20 93.
L’ensemble du projet est coproduit par l’ACDDP et Le Théâtre grandeur nature.

4ème de couverture :
Ces sept textes de théâtre sont à considérer comme autant de « cellules souches ». Chacune d’entre elles contient potentiellement un même corps de théâtre.
En filigrane, le lecteur voit apparaître une démarche singulière qui veut offrir au théâtre un nouveau chemin. La possibilité de créer concrètement des « assemblées réunies » capables, du fait même de leur existence, de redistribuer un certain nombre de lignes de pouvoirs et de savoirs.

Recueil de contes contemporains> Compagnie APSARAS

Les comédiens : Mercedes Sanz-Bernal et Nicolas Vayssié
Environnement sonore : Erik Baron
Ecriture et mise en scène : Henri Bonnithon
Lumière : Géraud Blot

Faits d’hiver est un recueil de contes contemporains écrits et mis en scène par Henri Bonnithon. Les thèmes de ces contes ont été inspirés par le couple: le couple et ses non-dits, le couple et ses espoirs, le couple et ses rêves, ses joies et ses malheurs. Inéluctablement, ces histoires douces et amères annoncent de petites tragédies, fameuses tragédies du quotidien dont nous sommes les héros. Un couple replié sur lui-même, une maman qui met son bébé dans un congélateur, un homme qui disparaît du jour au lendemain, un avion qui s’abîme en mer avec à son bord un jeune couple, mais aussi une rencontre dans un lieu apparemment improbable, un cimetière. Il n’est pas lieu de s’apitoyer, de juger, de dramatiser. Non, l’humain est comme il est, avec ses faiblesses, sa force et les crises qu’il traverse. Portés avec subtilité, justesse et intensité par Mercedes Sanz et Nicolas Vayssié ces Faits d’Hiver, malgré leurs apparences tragiques, sont néanmoins porteurs d’humour et de tendresse…

Extrait :
“Le bon moment : C’est l’histoire d’une femme qui parle à son enfant dans son ventre. Elle lui dit que c’est trop tôt, qu’il devra sortir plus tard, quand elle sera prête. Mais les enfants n’en font qu’à leur tête et désobéissent à leurs parents, c’est connu et ils sortent quand même. Aussi la maman va le mettre dans le congélateur, afin de le sortir un jour. Le jour où elle se sentira prête, au bon moment”

Collectif “Les granges respectables”

lecteurs :Elodie Chaillan, Nathalie Amari, Yvane Boissarie, Dominique Laurent, Sébastien Peytavie, Bertrand Peraut et Joseph Zudas
Mise en voix : Gisèle Valet
Mise en voix et en espace : Jean-Marie Champion

Nous pensons avec “les fous" mais aussi avec Sigmund Freud, Jacques Lacan, Jean Oury qu’autiste, schizophrène, paranoïaque, un sujet psychotique, n'est pas un malade mais «des places inventées pour répondre à un insupportable qui s'est présenté à lui ».
Voilà pourquoi nous lisons, sur une scène en présence d’un public, des extraits du livre écrit par Marie Depussé et Jean Oury : " À quelle heure passe le train... Conversations sur la folie". Ceci pour vous dire la vie de ces ”fous”, comme on n’ose plus le dire, pour cause d’humanité, à la Clinique psychiatrique de La Borde, lieu de soins.
Cette lecture est aussi un hommage à nos collègues soignants, infirmier-ère-s, éducs, psychiatres, psychologues, psychanalystes, agents hospitaliers… Ils accompagnent nos frères d'infortune en inventant une vie malgré un époque comptable qui, scientifiquement, programme la fin de l’« être humain » si nous ne résistons pas.