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l'Edition 2008 des Didascalies en images
Vidéos des groupes réalisées par Etienne Rallion et viséo "rush" réalisée par Fabien Bassot
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Le Programme 2008 |
Mardi 19 Février
Matin :
Accueil des festivaliers au Théâtre de Périgueux
Présentation des travaux d’atelier théâtre et danse - Le Théâtre
Après-midi :
Présentation des travaux d’atelier - Le Théâtre
Rencontre avec Dominique Paquet - Le Paradis (galerie verbale)
Oeil qui touche - Théâtre - Espace François Mitterrand
Tout le monde dehors! - Théâtre - Le Palace
Soirée :
Présentation des travaux d’atelier - Le Théâtre
de la tradition à la création - Conférence dansée - Le Théâtre
Mercredi 20 Février
Matin et Après-midi :
Présentation des travaux d’atelier - Le Théâtre
Rencontre avec Dominique Paquet - Le Paradis (galerie verbale)
Oeil qui touche - Théâtre - Espace François Mitterrand
Tout le monde dehors! - Théâtre - Le Palace
Soirée :
Concert : Marvin + Minitel - Le Sans Réserve
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Jeudi 21 Février
Matin :
Présentation des travaux d’atelier - Le Théâtre
Rencontre avec Dominique Paquet - Le Paradis (galerie verbale)
Oeil qui touche - Théâtre - Espace François Mitterrand
Tout le monde dehors! - Théâtre - Le Palace
Après-midi :
Présentation des travaux d’atelier - Le Théâtre
Carte blanche à Sidi Graoui, chorégraphe - Le Palace
Soirée :
L’Homme qui rit - Théâtre - Agora - Boulazac
Vendredi 22 Février
Matin et Après-midi :
Ateliers de Paroles - Le Théâtre
Carte blanche à Sidi Graoui, chorégraphe - Le Palace
Présentation des travaux d’atelier - Le Théâtre
Final
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ci-dessous le détail des évènements |
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| Les lieux du Festival |
Le Théâtre - l’Odyssée - Esplanade du Théâtre - Périgueux - 05 53 53 18 71
Centre Culturel Agora - Boulazac - 05 53 35 59 65
ADDC - Espace François Mitterrand - 2, place Hoche - Périgueux - 05 53 06 40 00
Le Sans Réserve- 192, rte d’Angoulême - Périgueux - 05 53 06 12 73
Le Palace - rue Bodin - Périgueux - 05 53 05 94 60
Le Paradis (galerie verbale) - 8 place Faidherbe- Périgueux - 05 53 35 20 93
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| Tous en scène |
Mardi 19, Mercredi 20, Jeudi 21 et Vendredi 22 Février 2008, chaque groupe dispose de 30 minutes pour présenter un état de son projet de l’année ou simplement un exercice collectif sur la scène de l’Odyssée de Périgueux. Selon l’usage, aucun thème n’est imposé. Théâtre... Danse... Cirque… Certains ateliers s’emparent du répertoire, d’autres se lancent dans des aventures singulières avec ou sans les mots…
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| Les participants |
Lycée George Sand / Nérac (47) - Théâtre
Professeur : Violette Deschamps, Sylvie Zudaire
Lycée Camille Jullian / Bordeaux (33) - Danse
Professeur : Véronique Delsol
Lycée Odilon Redon / Pauillac (33) - Danse
Professeurs : Catherine Brunet, Hugues Renoult
Lycée Girault de Borneil / Excideuil (24) - Théâtre
Professeur : Marie Jourdain
Lycée Saint-Exupéry / Terrasson (24) - Théâtre
Professeurs : Jean-Pierre Brignon, Karine Cheze
Lycée Maine de Biran / Bergerac (24) - Théâtre
Professeur : Mireille Daunes, Laurent Quinault
Lycée Jean Capelle / Bergerac (24) - Danse
Professeurs : Nathalie Bernard, Sylvie Trivier
Lycée Arnaut Daniel / Ribérac (24) - Théâtre
Professeurs : Françoise Boismoreau, Sandrine Salles
Lycée Laure Gatet / Périgueux (24) - Théâtre
Professeur : Marie Laclau
Lycée Saint-Joseph / Périgueux (24) - Théâtre
Professeur : Annie Audrain
Lycée Jay de Beaufort / Périgueux (24) - Théâtre
Professeur : Marie-Jo Le Saux
Lycée Bertran de Born / Périgueux (24) - Théâtre
Professeurs : Jean-Christophe Labrousse, Odile Rebel
Lycée Léonard de Vinci / Périgueux (24) - Théâtre
Professeurs : Fabienne Prono-Guinet, Karine Rivalland
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| L’ouverture du festival... |
Sur la grande scène du Théâtre de Périgueux, dix jeunes de 11 à 17 ans de l’atelier de l’association Maquis’Arts (47), seront chargés d’ouvrir le 18ème festival des Didascalies. Ils présenteront « Une journée de Paul », spectacle théâtral, sur les textes de Dominique Richard, mis en scène par Patrick Ellouz, « Cie du Réfectoire ».
Dix adolescents se retrouvent dans leur village, aux premiers jours de leurs vacances. Ils vont se rassembler autour de la mémoire de Paul, qui a partagé leurs jeux et leur enfance. Celui-ci a disparu, il y a 2 ans. L’occasion pour ces jeunes de partager cette absence et d’évoquer les souvenirs communs. « C’est une pièce sur le deuil et sur la reconstruction de chacun. Comment on parvient à se reconstituer pour pouvoir à nouveau rêver et se projeter dans l’avenir » nous dit l’auteur Dominique Richard. Une écriture légère, poétique « en mode mineur » pour aborder des sujets graves de notre temps. |
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| L'atelier de paroles |
Depuis l’origine, les Didascalies accordent une place importante à la parole des lycéens.
Véritables laboratoires d’explorations des sensations, des émotions, de la créativité, de la réflexion, les pratiques artistiques sont aussi l’occasion d’une parole partagée. Et si l’enjeu essentiel du théâtre, de la danse, du cirque… à «l’école» était la possibilité d’accéder à «une parole sur…»?
Construire une parole comme un objet artisanal, volontairement imprégnée d’une maladresse qui singularise.
Une parole qui redonnerait sa place au sujet, qui dirait l’expérience vécue au plus près, dans son unicité. S’approprier son expérience par la parole…. Aider l’autre dans ce travail personnel d’appropriation par l’échange parlé… Parler le théâtre, la danse, le cirque… au-delà des codes culturels appris ou intériorisés depuis toujours, voilà peut-être ce que permet l’expérience d’acteur, de danseur, de circassien… vécue et acquise dans les pratiques lycéennes.
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| Les Didascalies "On Air" |
Tous les murmures, gazouillis, gargouillis, potins, ovations, polémiques et autres tintamarres du Peuple Didascalien, seront recueillis et partagés au monde entier en modulation de fréquences. Un direct sera programmé chaque midi sur Radio 103 (102.3 MHz), radio associative départementale, et sera rediffusé pour les festivaliers, sur scène, dans la soirée. Pour cette aventure, les lycéens de l’atelier Théâtre de Bertran de Born seront accompagnés de Jean-Christophe Labrousse, professeur de Lettres et des rédac’chefs Hervé Lajoinie et Joêl Roux. Les émissions seront consultables sur le site Internet de Radio 103, radio nouvellement labellisée Férarock.
Avec le concours de Radio 103 et du CDDP
www.radioperigueux103.org
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| Les ateliers découvertes |
Depuis plusieurs années, les Didascalies offrent une carte blanche aux comédiens qui accompagnent l’ensemble du Festival. Pendant trois heures et avec un groupe réduit de lycéens, ils travailleront sur une thématique et une pratique artistique de leur choix. Les artistes accompagnateurs de cette prochaine édition seront : Barbara Boschi (comédienne), Catherine Barbou (comédienne), Irène Dafonte (comédienne), Isabelle Machado (comédienne), Renaud Marchal (comédien) et Gilles Ruard (comédien).
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| Les Didascalies voyagent ! |
Du 17 au 19 mars 2008, les Didascalies partent en voyage. 2 groupes de Dordogne le lycée Alcide Dusolier de Nontron et le lycée Bertran de Born de Périgueux, se rendront à Nérac, dans le Lot-et-Garonne pour une rencontre avec leurs camarades du lycée George Sand. Au programme : présentation de travaux à l’Espace d’Albret de Nérac et ateliers de paroles sur les pratiques artistiques lycéennes en général et spectacle professionnel programmé dans le cadre de la saison culturelle de la ville de Nérac.
En partenariat avec l’ODAC du Lot-et-Garonne, le Lycée George Sand et l’Espace d’Albret et le Conseil Régional d’Aquitaine. |
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| Rencontre avec Dominique Paquet |
“Nous parlerons de l’essentiel ! De l’influence de la Dordogne sur l’écriture, de la naissance des mots, de ce que deviennent les personnages lorsqu’ils ont été écrits, de l’importance de la rêverie éveillée, de la vie réelle et de la vie imaginaire, de la météo, de la solitude de l’écrivain, de ses obsessions, ses animaux familiers, ses hiboux, ses escargots, ses stylos, des œuvres écrites, de celles qui ne naîtront jamais… Lectures imprévues et écritures surprises ponctueront cette rencontre.”
Dominique Paquet est actrice, dramaturge et philosophe. Elle a adapté Lewis Carroll, Colette, George Sand, Platon, Descartes… Elle est co-directrice du Groupe 3.5.81, créé le 5 mai 1981, qui propose des spectacles de théâtre dont certains sont destinés au jeune public. Elle travaille également au Collège International de Philosophie sur les relations entre théâtre et philosophie, anime aussi des ateliers d’écriture.
Mardi 19, Mercredi 20, Jeudi 21 Février 2008 – dans la journée - Le Paradis (galerie verbale), Périgueux - Partenariat : OARA
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| Carte blanche à Sidi Graoui, chorégraphe |
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Danse
Carte blanche des Didascalies
jeudi 21 et vendredi 22 Février
dans la journée
le Palace - Périgueux |
La danse n’est pas quelque chose que je fais.
C’est une force qui me traverse
La danse est la réponse improvisée (c’est-à-dire composée de
façon immédiate) à une situation de déséquilibre. La danse naît
du déséquilibre. C’est de ma relation au poids (la force à distance
qui m’attire vers le centre de la terre) mais aussi grâce à la
conscience que j’ai de ma structure à l’intelligence de mes jeux
articulaires, qu’en réponse au déséquilibre, je danse.
À l’instant où je me lève et marche, je porte en moi la démarche
de ma mère et de mon père et celle de tous mes ancêtres avant
moi.
« J’ai, plus d’une fois, senti en moi des « passages » de mon père
; Aussitôt je me cabrais. J’ai vécu contre mon père (et contre ma
mère et contre mon grand-père, ma grand-mère, mes arrières
grands-parents) ; faute de les connaître, je n’ai pu lutter contre
de plus lointains aïeux » Henri Michaux
(...)Trouver l’homme, l’homo qui est en moi, et au-delà trouver le primate,
le mammifère, le vertébré, l’être pluricellulaire, semi aquatique,
aquatique, végétal, unicellulaire, l’infime goutte d’eau dans
les Océans terrestres, l’infime molécule prise dans la glace d’un
météore, le photon traversant l’espace depuis 14 milliards d’années… Sidi Graoui |
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| Tout le monde dehors! |
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Théâtre
Textes de Jean-Claude Grumberg :
Michu, Rixe, Les Gnoufs et Les Rouquins
Une création du Théâtre grandeur nature
en co-production avec la Compagnie Pierrot Noir
Mise en scène : Jean-Marie Champion
Avec Philippe Le Velly et Renaud Marchal
Mardi 19, Mercredi 20 et Jeudi 21 Février 2008 - dans la journée
Le Palace – Périgueux
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Nous naissons tous étrangers, et de cette évidence, tous les autres, ces étrangers que je rencontre dans la vie, m’aident à voyager dans mon intérieur si étranger, à le découvrir, à l’aimer et à le comprendre, à m’ouvrir au monde… aux autres.
Tout commence dans l’ombre de la scène, on peut voir une sorte de baraque aveugle sans porte ni fenêtre, sombre et tellement rouillée. Rien d’autre dans le voisinage ? Ah si, le public… Musique !!! La baraque, telle un stand de foire à la tombée du jour, va soudain s’animer et s’éclairer. L’illusion est de courte durée, et sur l’autoroute véloce d’un jeu vidéo théâtralisé, un jeu de massacre des mots de tous les jours va mettre sens dessus-dessous tous nos repaires, toutes nos cachettes… Le chamboul’tout change de sens. Il vise le spectateur. Ou plutôt le citoyen et les étiquettes : … juifs… arabes… noirs … communistes… francs-maçons… rouquins… étrangers… gnoufs… Jean-Claude Grumberg roule à tombeau ouvert sur la bêtise, cette dérive, tout à la fois si humaine et si monstrueuse qui part de la peur de l’autre…et du risque majeur pour l’histoire qu’elle ne devienne, aujourd’hui, familière, habituelle, quotidienne… avec un humour grinçant, quelquefois tirant vers le noir, l’auteur fait patiner les personnages, grotesques et pathétiques, monstrueux et ordinaires, sur le même terrain glissant.
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| Oeil qui touche |
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Théâtre
Création d’Isabelle Jeanty et Clementine Magiera
Mardi 19, Mercredi 20 et Jeudi 21 Février 2008
dans la journée
Espace François Mitterrand – Périgueux
Initiative : ADDC
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"Œil qui touche” est le nom d’une femme-accordéon ; elle respire, l’instrument lui souffle des images… Elle en joue comme la mer avec les vagues. Un jour, elle se rappelle le conte de la Femme sans mains, qui va la mener sur le chemin de sa quête…Elle va apprivoiser ses peurs, ouvrir son monde aux voyages. Elle se heurtera aux lumières de la ville. Ses mains lui joueront des tours. Mais le corps sera là, allié, pour aller vers les autres, pour dire, aussi. Ce spectacle est une rencontre poétique avec la langue des signes et les images d’un voyage au pays des sourds : un choc qui engendré le besoin de faire partager cette expérience.
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| De la tradition à la création |
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Conférence dansée par Shiro Daïmon
Mardi 19 Février 2008 – 20h30
Le Théâtre – Périgueux
Initiative : ADAM 24
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Présentation des origines du théâtre Nô et Kabuki et des danses de la tradition japonaise jusqu’aux créations chorégraphiques de Shiro Daïmon (improvisations, commentaires, échanges).
Danseur et chorégraphe japonais, artiste éclectique, Shiro Daimon a été formé dès son plus jeune âge par les plus grands maîtres du théâtre traditionnel japonais. Il présente sa première création à Tokyo en 1969. Il s’installe à Paris en 1976, où il a travaillé avec le saxophoniste Steve Lacy. Depuis, il présente régulièrement ses spectacles en Europe et au Japon.
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| Marvin (Montpellier) & Minitel (Bordeaux) |
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Port Royal initialement prévu est remplacé par Marvin |
MARVIN est un trio guitare, batterie, clavier Korg en provenance de Montpellier opérant dans un rock noisy empruntant aussi bien à Trans Am qu'à Shellac. Après une démo autoproduite paru en 2004 et un split CD aux côtés des excellents Doppler, le groupe sort un premier album début 2007 leur ouvrant les portes d'une tournée européenne.
Marvin, ca gigote et ça trépigne sans arrêt. Tout en étant superbement carré, car techniquement plutôt doué, le groupe parvient à faire jaillir de chaque composition des mélodies et des rythmes explosifs qui donnent irrémédiablement envie de danser. Totalement irrésistible sur scène, le groupe l'est au moins autant sur leur album qui respire l'optimisme sans piocher une seule note dans le facile et le racoleur. Le tout sans basse ni la moindre vibration de corde vocale s'il vous plait. Outre cet élan fédérateur et édificateur de sourires un peu idiots, Marvin tient également largement la route niveau caractère. On aura beau dire que les montpelliérains doivent à Trans Am et consort, ils jouent avant tout du Marvin, une bonne recette qui ne varie que par effet de dosage et de préparation. Capable de tenir le dialogue à n'importe quel amateur de musique trépidante, rock, électro ou bal musette, Marvin tient le cap et le bon. Celui qui mène à la béatitude et qui rend heureux ceux qui veulent bien leur emboîter le pas.
Formation basse, batterie, guitare, machines, MINITEL est la rencontre de membres des groupes bordelais Aïzell et Rz..+. Tirant du premier la lourdeur des basses, la chaleur et l'explosion d'une fusion dub-rock, et du second les nappes enrobantes, les phases féeriques ou bruitistes, l'electronica déjantée, speed et acide, Minitel s'installe à la marge pour privilégier une eucharistie sonore, loin des étiquettes. Sur scène Minitel crée l’osmose musicale...
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| L’Homme qui rit |
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Théâtre
D’après Victor Hugo – Mise en scène de Paddy Hayter
Par le Footsbarn Théâtre |
L’homme qui rit est une quintessence. Texte méconnu, prophétique et poétique, c’est sans doute, de tous les romans de Victor Hugo, celui où s’exprime avec le moins d’entrave son goût pour le baroque, le foisonnement et le symbole.
Nous sommes au début du 18e siècle dans l’Angleterre de la Restauration. Un nouveau-né, fils d’un pair de la couronne en exil, est enlevé. Il est remis à une étrange confrérie dédiée à la fabrication par chirurgie de phénomènes de foire. Il est défiguré, la bouche élargie jusqu’aux oreilles, le visage figé dans une grimace éternelle.
Le jeune Lord grandit au sein de sa tribu de ravisseurs, il ignore tout de sa naissance et pour lui, il est l’homme qui rit, un monstre au rictus béant destiné à l’hilarité des foules. Sommés de quitter l’Angleterre, ses ravisseurs abandonnent l’enfant. Il croise alors le destin d’une enfant aveugle, puis d’Ursus un bateleur misanthrope, itinérant et philosophe accompagné de son loup domestique. Ces quatre êtres formeront une famille passionnelle vivant dans les foires de la démonstration de leur monstruosité. Et c’est là entre les tréteaux des foires et les foires des cours que la pensée politique de l’auteur se fait la plus acerbe, là où éclate avec le plus de cynisme et de dérision son dégoût pour les castes et les hiérarchies. A l’aspect brut du théâtre forain et du cirque s’opposent les fastes et les intrigues de la haute société. Tout y est double : l’aveugle est celle qui voit, le loup est un homme, les récompenses deviennent des châtiments et les lettres d’amour sont des condamnations à mort.
Jeudi 21 Février 2008 - 20H30 – Agora - Boulazac -
Initiative : Agora, scène conventionnée de Boulazac
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